Le mécontemporain 1 – Du féminisme hystérique ou la comédie de l’indignation

Dans cette chronique, la première de Le mécontemporain, chronique méchamment caustique, je me prête à commenter le passage de Solveig Halloin, militante féministe hystérique et fanatique dans l’émission « les Terriens du Dimanche » du 17 février 2019.

A regarder avant de lire cet article :

Vous pouvez retrouver cette émission intégrale en Replay ici, sur le site de mycanal.

Des extraits vidéo sont aussi disponibles en bas de l’article.

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La sympathie à l’état pur

L’hystérie féministe a un nom : Solveig Halloin.

Oh putain !  On en tient une ! Et une bonne ! Une remarquable. Une exceptionnelle. Une intégrale. Une frénétique. Une convulsive. Une bien agitée (du bocal). Une quoi ?  Une névrosée pardi !

NEVROSÉE ! NEVROSÉE !  NEVROSÉE !

Sans vouloir faire ma psychologie de comptoirs à deux balles – et même si on pourra me reprocher d’être machiste, de réduire cette femme à un cas psychiatrique, je m’en « bat les couilles » et là, ça s’impose – je crois qu’on a vraiment affaire à un cas flagrant d’hystérie.

HYSTÉRIQUE ! HYSTÉRIQUE ! HYSTÉRIQUE !

***

Du féminisme hubrique ou le féminisme hystérique

Plus avant et plus particulièrement, elle est une illustration archétypale et parfaite de ce que je considère comme une des formes des nouveaux obscurantismes, d’un des fanatismes contemporains (ou content pour rien) : le féminisme hubrique*.

Elle incarne tout ce qui m’insupporte et m’exaspère : à la fois un militantisme outrancier et délirant qui prend la forme d’un féminisme intégriste ridicule mais aussi une forme sévère de ce que j’ai conceptualisé sous le terme de personnagité -que je ne développerai point ici, ceci n’étant ni le moment ni l’endroit et n’en ayant aucune envie – mais qui pour l’expliquer simplement et brièvement consiste en cette attitude de vouloir se donner un genre et de, par là, jouer un personnage, ceci étant ici particulièrement accentué par la prétention hypocrite à jouer la comédie de l’indignation.

Plus précisément, avec sa bouche pincée et son regard noir – un visage dévasté par la haine- , son faux air de  Perséphone/Proserpine, ses hurlements de  harpie frustrée et son agitation de furie possédée, elle est trop pure, trop parfaite, trop archétypale, trop iconique, trop opportune et expédiente pour être juste et sincère et, dès lors, pour être prise au sérieux. Son indignation trop poussée, sa colère surjouée, sa posture (ou devrait on dire son imposture) de féminisme outrée, son affectation et ses simagrées poussées à leur paroxysme en font d’elle à la fois une excellente, une magistrale comédienne et un parfait petit bouffon de la société du spectacle -télévisuel-. C’est tellement excessif et tellement surjoué que ça en devient infiniment drôlatique. C’est d’ailleurs la meilleure comédie de l’année que j’ai pu voir; je n’avais pas rit devant un écran depuis bien longtemps. Cependant, et c’est dommageable, le grotesque de son fanatisme, loin de sensibiliser à sa cause, confine au pathétique – ou au mieux à l’hilarité.

Toutefois, son excessivité reste insupportable. Et tout au contraire, je trouve cette femme, par son attitude et sa tartufferie, infiniment odieuse. Venir faire son cinéma, son sketch, épancher sa forfanterie et faire son  miel sur le dos des femmes réellement en souffrance est un comportement profondément insigne.

Par ailleurs, me voilà rassuré ; avec ce genre de folles dingues, ses pitreries et ses arguments au ras des pâquerettes, je me dis que le patriarcat-machisme a trouvé son meilleur avocat et que l’antiféminisme à encore de beaux jours devant lui.

 Et quand je vois ce type de bonne femme, car c’est la seule désignation qu’elle mérite ! et comme elle veut être bonne et trop bonne, je me mets à l’imaginer en femme soumise dans des jeux de sadomasochisme !

SALOPE ! SALOPE ! SALOPE !

(Allez, ça c’est gratuit et c’est si bon)

 

PS: Cette fanatique intégriste n’en est pas a son premier coup d’essai, elle s’illustre aussi avec la même ferveur en faveur de la cause animale, ne faisant ainsi qu’instrumentaliser des causes au départ nobles – car toutes causes sont visiblement pour elle bonne à prendre – et qui ne sont que de prétextes pour mettre en avant ses petits talents de comédienne et s’épancher dans le travers de la personnagité, c’est d’ailleurs pourquoi je suis d’autant plus sévère à son endroit.

*Hubrique ou hybrique : néologime ; adjectif formé à partir du terme Hybris/hubris employé par les Grecs anciens par qualifier un excès, une démesure, une outrance  dans la conduite et plus précisément un orgueil démesuré.

 

Extraits vidéo :

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